Du Dahomey à aujourd’hui, retour sur l’engagement et les espoirs d’un pays toujours en quête d’une première médaille, cinquante-deux ans après sa première apparition aux JO…
Le Bénin a démarré son aventure olympique sous le nom de Dahomey avec des représentants en athlétisme et en boxe. C’était à Munich en 1972. Des Jeux marqués de façon dramatique par la prise d’otage d’athlètes israéliens par un commando palestinien.
Absent à Montréal en 1976 en protestation contre la politique d’apartheid de l’Afrique du Sud, le Bénin n’a plus raté aucun rendez-vous ensuite, cumulant ainsi onze participations à travers sept disciplines (athlétisme, boxe, escrime, aviron, judo, tennis et natation).
La plupart du temps, c’est grâce au principe d’universalité que les athlètes béninois ont été invités aux JO. Cependant, certains ont quand même réussi à décrocher leur qualification.
Même si cela n’a pas encore permis au Bénin de célébrer sa première médaille olympique, les athlètes ayant marqué l’histoire en réalisant les minima -ou ayant obtenu les meilleurs rankings- sont Fabienne Feraez, Mathieu Gnaligo, Shafiq Chitou, Yemi Apithy, Noélie Yarigo, Celtus Dossou Yovo, Privel Hincati et Odile Ahouanwanou.
Avec trois participations d’affilée, la palme d’or des participations est détenue par Laure KUETEY au 100 m.
Place à ceux de 2024
Pour Paris, le Bénin sera représenté par cinq athlètes. Deux ont pu obtenir directement leur qualification Noelie YARIGO au 800m et Valentin HOUINATO au Judo (-81kg).
Trois bénéficient du principe de l’universalité : Didier Kiki (100m), Roger Dodji Kpade (100 m dos) et Eliane Douillet (50 m nage libre).
Si le Bénin doit monter un jour sur le podium olympique, ce sera peut-être grâce à une femme. Et tous les espoirs sont en ce moment placés en Noëlie Yarigo, l’une des porte-drapeaux de Paris 2024…
Romance VINAKPON