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Saison 2024-2025 au Bénin : le compte à rebours lancé pour les clubs féminins

En prélude au démarrage imminent de cette nouvelle saison des championnats nationaux féminins du Bénin, les différents clubs de football se préparent activement. Sur les différents terrains, les entraînements ont déjà repris et chaque équipe met tout en œuvre pour se préparer aux défis de la nouvelle saison. Une descente sur certains terrains d’entraînement afin de mieux comprendre les stratégies de préparation et les défis que les équipes ambitionnent de relever.

À Naja FC, l’heure est à l’introspection. Sous la houlette de Jérôme Dékou, l’équipe a tiré les leçons de ses « hauts et bas » de la saison précédente. Si Grâce Oumoulele a brillé en tant que meilleure buteuse du championnat, cela n’a pas suffi pour satisfaire les ambitions du club. « Bien que nous ayons eu la meilleure buteuse du championnat, notre performance globale n’a pas été à la hauteur de nos attentes, et notre place de 4ème du groupe est un regret », reconnaît l’entraîneur.

Le bilan est clair : un début de préparation tardif et des points précieux perdus lors de moments clé ont freiné l’élan du club. Fort de ces leçons, Jérôme Dékou n’entend pas répéter les mêmes erreurs. « Ces éléments nous poussent à entamer cette nouvelle saison sur de meilleures bases pour éviter de reproduire les mêmes erreurs. Notre objectif principal est de maximiser notre nombre de points et de faire mieux que l’année dernière en termes de classement », a-t-il annoncé, déterminé à relever le niveau de jeu de son équipe. Pour cela, un programme d’entraînement rigoureux axé sur la tactique et le collectif a été mis en place. Une stratégie qu’il espère voir se refléter sur le terrain cette saison.

Tandis que les clubs habitués de l’élite affûtent leurs armes pour se hisser sur la plus haute marche du podium, d’autres s’apprêtent à vivre leur première expérience dans ce championnat exigeant avec des ambitions tout aussi grandes. C’est notamment le cas de Tambours FC d’Adjarra. Fraîchement promu, le club d’Adjarra s’apprête à découvrir la rigueur et l’intensité de la première division. Une nouvelle étape qu’il aborde avec fierté, mais aussi avec une certaine prudence. À en croire Charaf Dine Hassani, entraîneur du club : « Nous avons terminé la saison dernière en tant que club champion de D2, et cette montée représente pour nous une immense fierté, mais aussi un défi de taille. Cette fois, c’est la première division, et nous devons faire les choses différemment ». Cependant, aussi belle qu’elle ne paraît, cette ascension n’a pas été sans heurts. En effet, Tambours FC a dû surmonter plusieurs obstacles pour décrocher son ticket pour l’élite. « Le recrutement a été difficile, et nous avons souffert de nombreuses absences dues aux blessures, ce qui nous a vraiment compliqué la tâche », avoue Charaf Dine Hassani. Avec un effectif réduit à seulement 14 joueuses en fin de saison, l’équipe a dû batailler jusqu’au dernier souffle pour atteindre cet objectif.

Le club sait qu’il devra relever de nouveaux défis. « L’élite, c’est un niveau supérieur. Tout le monde veut gagner, être champion et aller en Champions League. Nous devons nous préparer en conséquence », insiste l’entraîneur. Pour y parvenir, l’équipe mise sur un renforcement de son effectif, avec l’arrivée de joueuses expérimentées prêtes à apporter du sang neuf tout en conservant les talents locaux qui ont fait leurs preuves en D2. « Nous avons des contacts avec plusieurs joueuses qui nous ont donné leur accord, mais rien n’est encore officiel. Nous devons renforcer tous les secteurs et apporter un peu plus de fraîcheur à notre équipe », conclut-il.

As Galaxie, une ambition de retour en première division

Dans cette même dynamique de compétition, As Galaxie, après quelques saisons passées dans l’ombre de la D2, se prépare à redresser la barre. Fort de son expérience, le club de Parakou, entraîner par Josaphat Agossou, vise à retrouver la première division qu’il connaît bien. « La saison écoulée nous a révélé les limites de notre effectif, notamment sur le plan défensif, et la capacité physique de nos joueuses était insuffisante », a-t-il confié. À l’en croire, malgré une attaque prometteuse, le club a souffert d’un manque de maturité, dû à la jeunesse de son effectif, qui a pesé sur des matchs importants. « Nous voulons non seulement retrouver notre place en D1, mais y rester de manière compétitive. Pour cela, nous allons renforcer notre ligne défensive tout en redynamisant l’attaque », a-t-il déclaré. Avec une moyenne d’âge de 15 ans, As Galaxie mise sur son réservoir de talents, tout en intégrant de nouvelles recrues issues des classes sportives, pour bâtir une équipe capable de rivaliser avec les meilleures.

En attendant, de tous les côtés, les clubs s’affairent aux derniers préparatifs avant le coup d’envoi de la saison, qui sauf changement est prévu pour le samedi 23 novembre 2024.

Frédile Allodeou

La Rédaction
La Rédactionhttps://footeusesplus-africa.com
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